Le diabète de type II

Le diabète de type II est une maladie caractérisée par un taux de sucre (glucose) trop élevé dans le sang : on parle d’hyperglycémie.

On le rencontre principalement chez les individus de plus de 40 ans, même si la tendance actuelle amène à le constater chez des personnes de plus en plus jeunes.

Les causes de cette maladie sont multiples, et souvent c’est une combinaison de plusieurs facteurs qui déclenche la maladie : âge, surpoids avec tour de taille élevé, faible niveau d’activité physique, mauvaises habitudes alimentaires, hypertension artérielle…

Au cours d’un diabète, l’insuline, qui est responsable de réguler le taux de sucre circulant dans le sang, est soit produite en quantité insuffisante, soit elle n’est plus assez efficace.
Il en résulte une hyperglycémie chronique.

Le diagnostic de diabète de type II est posé si, lors d’une analyse de sang :

• la glycémie à jeun est supérieure à 1,26 g/L et ce deux fois de suite à 15 jours d’intervalle.
• après avoir ingéré 75 grammes de glucose, la glycémie mesurée 2 heures après est supérieure à 2 g/L.

En résumé :

Conseils associés

Les mesures hygiénodiététiques dans le cadre de cette pathologie restent primordiales. En prévention tout d’abord, puisque les individus pratiquant au moins 30 minutes d’activité physique par jour et ayant réussi à perdre du poids diminuent de plus de moitié le risque de devenir diabétique.

Chez la personne diabétique, une alimentation saine et variée permet le maintien d’une glycémie stable tout au long de la journée. L’activité physique augmente l’efficacité de l’insuline, de même qu’elle diminue la tension artérielle et le cholestérol sanguin.

Il est également important de corriger les autres facteurs de risque s’ils existent : tabac, hypertension artérielle, hypercholestérolémie… Les mesures alimentaires participent à contrôler tous ces facteurs et à réguler la glycémie.

Le site Pharma-medicaments.com vous propose quelques conseils alimentaires qui visent à vous aider, dans le but de limiter les risques de survenue de cette pathologie, de l’équilibrer ou bien d’en éviter ses complications.

ALIMENTATION

Les aliments à limiter sont ceux qui contiennent des sucres ajoutés à fort index glycémique, c’est-à-dire ceux qui entraînent une augmentation importante et rapide de la glycémie : confiseries, desserts lactés sucrés, glaces, céréales de petit déjeuner, biscuits, viennoiseries…
Et d’autres aliments auxquels on pense peut-être un peu moins : miel, confiture, sodas, jus de fruits industriels, ketchup, pâte à tartiner, chips.

Ces aliments ne sont pas à bannir totalement, mais il est nécessaire de limiter leur apport.

Attention également aux fruits : certains sont riches en sucres rapides, qui augmentent de façon conséquente la glycémie : il ne faut pas plus de 3 portions de fruits par jour.

NB : les fruits ne présentent pas la même quantité de sucres : l’ananas, la banane, le kiwi, le melon ou le raisin font partie des plus sucrés. En revanche, les mûres, cerises, fraises et framboises, abricots, la poire et le pamplemousse sont moins concentrés en sucres rapides.

Conseil avec les aliments riches en sucres : il vaut mieux les prendre en fin de repas et non en-dehors (au goûter par exemple), sinon l’impact sur la glycémie sera plus fort.
Ne pas hésiter à les associer avec du pain aux céréales, qui permet de retarder l’absorption des sucres.

Les aliments à privilégier sont ceux qui ne vont pas occasionner de hausse rapide de la glycémie : les légumes secs, les pâtes, le pain multicéréales (à préférer au pain blanc), le riz complet, les yaourts nature, les légumes verts…